La volte-face volée est la deuxième affaire du jeu Phoenix Wright: Ace Attorney - Trials and Tribulations. Quand l'urne sacrée du village Kurain est soudainement dérobée par le fameux voleur Mask☆DeMasque durant une exposition sur le thème du village Kurain, Phoenix Wright se retrouve à défendre le suspect principal, un jeune homme timide et nerveux nommé Henri Duplaisir. Le procureur de l'affaire est un étrange homme masqué s'appelant Godot, qui semble éprouver de la rancune envers Wright. Mais l'affaire va vite dégénérer lorsque le PDG de KB Sécurité, Ken Bullard, est retrouvé mort tandis que Duplaisir est le dernier à l'avoir aperçu en vie.
Introduction[]
Cinématique[]
Il est 1h00 du matin.
Bip... Bip... Bip... Biiiiiiiiiiiiip...
On voit un coffre blindé à code.
-Inspecteur ! On a réussi ! -Ouf... Quel soulagement. Le bijou est toujours en sécurité.
On voit l'ombre de Dick Tektiv sur le coffre.
-Oh oh, tu l'as dit mon gars ! Il a dû avoir peur de notre sécurité impénétrable ! Tout de même, ouvrez le coffre, pour être sûr.
Quelqu'un rentre le code et le coffre se déverrouille, mais lorsqu'il s'ouvre, il n'y a plus de bijou mais seulement une carte de visite Mask☆DeMasque.
-Aaaaaahh ! On s'est fait avoir !
Il y a un zoom sur la carte de visite, qui représente un masque bicolore noir et blanc, sous une inscription "Mask☆DeMasque" et sur fond vert.
-Tout le monde dehors ! Alertez la sécurité ! Allumez les projecteurs ! -Ah ah ah ah ah ah... Vous aurez peut-être plus de chance la prochaine fois !
Des projecteurs s'allument, puis on voit une silhouette capée s'envoler au dessus des grattes-ciel, jusqu'à la lune.
-Ah ah ah ah ah ah... Veuillez me pardonner, il faut que je file ! On se reverra... À la prochaine pleine lune ! Ah ah ah ah ah ah... Ah ah ah ah ah ah...
11 octobre, 15h24[]
Pearl et Maya Fey viennent voir Phoenix Wright à son cabinet d'avocat pour lui annoncer qu'une exposition des trésors du village Kurain va être inaugurée la semaine prochaine. Elles lui proposent de s'y rendre dans la soirée, afin d'en profiter en avant-première.
11 octobre, 19h18[]
Ils se rendent compte aux Galeries de France, un magasin luxueux où se trouve l'exposition. Ils décident d'aller saluer le responsable de l'exposition au sous-sol, qui s'avère être Andréa Landry. Elle leur dit qu'elle est très heureuse d'avoir quitté son boulot de manager, et leur explique que des œuvres d'une valeur inestimable sont stockées au sous-sol sous haute protection. Parmi celles-ci, une statue en or d'Ami Fey, tenant un sabre d'apparat, le Shichishito. Il est maintenant 20h, et ils partent tous manger dans un grand restaurant grâce à une réservation de Landry.
12 octobre, 10h09[]
Une Maya énervée vient voir Wright à son cabinet pour lui annoncer que le trésor le plus précieux du village Kurain, l'Urne sacrée, a été dérobée par le célèbre voleur Mask☆DeMasque aux Galeries de France. Poussé par Pearl, Wright décide d'aller enquêter afin de trouver le coupable et récupérer l'Urne.
Première enquête[]
Aux Galeries de France, Maya, Pearl et Wright tombent sur Dick Tektiv, l'inspecteur chargé de l'affaire. Il leur apprend que l'Urne a été volée la nuit dernière à 1h30, alors qu'elle se trouvait sous haute protection dans l'entrepôt du sous-sol. Il explique aussi que Mask☆DeMasque en est à son 5ième casse. Il avait envoyé sa carte de visite aux Galeries de France, mais celles-ci n'ont pas contacté la police. L'emblème de la carte de visite est top secret, ce qui permet de s'assurer de son authenticité. Enfin, Tektiv leur révèle que le garde chargé de garder l'Urne cette nuit là est l'auto-proclamé "as des détectives", qui est la seule personne à avoir réussit à récupérer un trésor volé par Mask☆DeMasque. Il enquête actuellement au sous-sol.
Dans l'entrepôt du sous-sol, Maya, Pearl et Wright rencontrent donc Matt Moissat, l'extravagant "as des détectives" à l'ego surdimensionné. Il se considère comme l'ennemi juré de Mask☆DeMasque et le traque depuis son premier larcin. Il explique que la nuit dernière, il a attendu DeMasque avec un piège. Mais selon lui, bien que personne n'ait franchi la porte de l'entrepôt, l'Urne a tout de même disparu. Lorsque Wright lui montre la carte de visite de DeMasque, Moissat semble impressionné et les autorise à enquêter sur les lieux. Il leur dit qu'ils peuvent venir le voir à son agence s'ils trouvent des indices intéressants.
En inspectant l'entrepôt, ils se rendent compte que la statue d'Ami Fey a été déplacée, et que son sabre d'apparat se trouve maintenant au sol, tordu. Wright récupère également les données de la caméra de surveillance pointée sur la porte de la réserve où était stockée l'Urne sacrée. Il s'avère que la caméra, qui est très probablement le "piège" installé par Moissat, s'est déclenchée une fois à 1h la nuit du vol.
De retour dans le hall de l'exposition, Tektiv appelle Wright pour lui annoncer que DeMasque s'est rendu à la police. Il lui demande de se rendre au centre de détention car DeMasque voudrait apparemment parler à Wright.
Au centre de détention, Wright, Pearl et Maya font ainsi la rencontre d'Henri Duplaisir, un jeune homme pleurnichard et maladivement timide qui prétend être deMasque. Il dit à Maya qu'il a malheureusement perdu l'Urne sacrée. Il leur explique que c'est sa femme "Désie" qui lui a conseillé d'appeler Wright, et leur demande d'aller la voir dans sa "base secrète".
Arrivés dans la "planque" d'Henri, remplie d'objets en rapport avec DeMasque, Maya, Pearl et Wright font la connaissance de sa femme, Désirée Duplaisir. Elle leur révèle que le soir du vol, elle a fait une sortie en moto et s'est faite poursuivre par la police. Rentrée à 3h du matin, elle a trouvé Henri endormi. Désirée pense qu'il est impossible qu'Henri ait volé l'Urne sacrée. Selon elle, Henri est seulement un grand admirateur de DeMasque: il divague et se prend pour le voleur. Elle leur confie une lettre à donner à son mari.
Ils retournent donc voir Henri et lui donne la lettre dans laquelle Désirée dit à Henri qu'il devrait demander à Wright d'être son avocat. Wright accepte de le représenter malgré les protestations de Pearl, qui l'accuse de trahir Maya. Furieuse, elle retourne à l'agence.
De retour à l'agence, Maya explique à Wright qu'au village Kurain, il n'y a que des femmes, car ce sont les seules à pouvoir hériter du pouvoir spirituel. Mais cela a un impact très négatif sur les mariages, car les hommes, se sentant délaissés, finissent souvent par quitter le village. C'est le cas du père de Pearl. C'est pour ça que Pearl tient à ce que la "relation" entre Wright et Maya, qu'elle imagine, se passe du mieux possible. Finalement, Pearl s'excuse auprès de Wright et décide d'aller chercher des indices de son côté.
Aux Galeries de France, Maya et Wright rencontrent Landry, qui semble désespérée et se confond en excuses auprès de Maya pour le vol de l'Urne. Elle leur explique que c'est Moissat qui lui a demandé de ne pas contacter la police après qu'elle ait reçu la carte de visite de DeMasque. Elle révèle également que l'Urne n'a en fait aucune valeur marchande.
Ils se rendent ensuite à l'agence de Moissat, et lui disent que s'il était dans l'entrepôt, il aurait au moins du apercevoir DeMasque. Un verrou-psyché apparaît alors. Wright utilise son Magatama et fait remarquer à Moissat que contrairement à ses dires, la caméra s'est déclenché une fois le soir du vol: une personne est donc entrée dans la remise. Wright devine que Moissat était évanoui, assommé par DeMasque à l'aide du Shichishito. Moissat admet que le voleur l'a en effet attaqué par derrière. Il leur montre la photo prise par la caméra, où on peut voir deMasque tenir la caisse qui contenait l'Urne. Il leur dit qu'Henri avait une excellente raison de commettrece larcin: il leur conseille d'aller consulter une enveloppe verte dans sa planque.
Chez Henri, Wright et Maya trouvent dans l'enveloppe verte une lettre de chantage demandant à Henri de se rendre, la nuit du vol, à 1h du matin à KB sécurité avec 50 000 euros s'il ne veut pas que sa "véritable identité" soit exposée au grand jour. Soudain, on sonne à la porte. Désirée part ouvrir, et fait entrer Paul Defès. Celui-ci explique à Wright qu'il a trouvé un boulot à mi-temps dans une société de sécurité, KB sécurité, où travaille également Henri. Le soir du meurtre, vers 1h, Defès a trouvé le portefeuille d'Henri dans les locaux de son boulot, et était donc venu le rendre à Désirée. Dans ce portefeuille, ils trouvent une clé magnétique servant à ouvrir la porte du bureau du PDG de KB. Ils se rendent compte que la distance entre KB et les Galeries de France est de 30 minutes en voiture, ce qui veut dire que si Duplaisir était à KB, il n'a pas pu voler l'Urne.
Soudain, Wright reçoit un appel de Pearl, qui s'est perdue et se trouve devant l'agence de Moissat. Maya et Wright s'y rendent le plus vite possible, et y retrouvent la petite fille. Moissat n'est pas là, et Maya pousse Wright à fouiller un sac qui n'était pas auparavant dans l'agence. Wright a tout juste le temps d'ouvrir le sac, d'y mettre la main et de toucher un objet lisse et dur, que Moissat débarque dans son agence. Il leur annonce qu'il va témoigner à charge lors du procès du lendemain. Il leur révèle que le procureur sera un certain Godot, qualifié par beaucoup comme le meilleur du pays.
Procès, première session[]
13 octobre, 9h36[]
Dans la salle des accusés, Maya montre à Wright une photo publicitaire de Mask☆DeMasque qu'elle a acheté à un stand devant le tribunal. Henri arrive en criant, répétant qu'il est coupable. Désirée, également présente et convaincue de l'innocence de son mari, exige de Wright qu'il remporte le procès. L'avocat trouve Henri suspect, mais une chose est sûre: il n'a pas l'Urne sacrée en sa possession.
13 octobre, 10h[]
Le procès démarre. Godot, le procureur, semble connaître Wright et éprouver une certaine rancune contre lui. Godot explique qu'il s'agit en fait de sa première affaire en tant que procureur, et répond aux questions du juge par des phrases poétiques.
Dick Tektiv est le premier témoin appelé à la barre. Il explique que la police est certaine que le voleur de l'Urne sacrée est bien DeMasque, car il a envoyé sa carte de visite aux Galeries de France et qu'il cible toujours les œuvres d'art les plus précieuses. Mais Wright rétorque que l'Urne sacrée n'a aucune valeur pécunière. Pour lui, le voleur n'est pas DeMasque mais un imposteur. Godot demande à Wright de prouver sa théorie. Wright fait remarquer que sur la photo de la caméra de surveillance, DeMasque ne porte pas sa broche emblématique. Mais Godot sort ladite broche de sa poche, et explique qu'il l'a trouvée dans l'entrepôt en enquêtant. Il ajoute que les empreintes digitales d'Henri ont été retrouvées sur la broche, qui a été arrachée du costume de DeMasque.
Godot appelle alors son deuxième témoin, l'autoproclamé "as des détectives" Matt Moissat. Moissat explique que la nuit du vol vers 1h, il s'est fait assommer par derrière par DeMasque, sans pouvoir se défendre. Il s'est réveillé 30 minutes plus tard et a appelé la police. Mais Wright rétorque que la broche de DeMasque a été arrachée de son costume: Moissat s'est donc vraisemblablement battu contre DeMasque. Moissat rectifie son témoignage en expliquant qu'il s'est battu à mains nues en se collant au mur, et que DeMasque l'a frappé au front. Wright fait alors remarquer qu'hier, Moissat avait très clairement dit qu'il s'était fait frapper à la nuque. De plus, le fait que Moissat n'ait pas voulu prévenir la police à propos de la carte de visite est très suspect. Pour Wright, il n'y a plus qu'une seule possibilité: la véritable identité de Mask☆DeMasque n'est autre que Matt Moissat lui-même. Cela explique également comment Moissat a réussit à récupérer le 4ième objet volé par DeMasque.
Mais Godot lance sa tasse de café sur la tête de Wright et lui demande une preuve décisive de son affirmation. Mais Wright est obligé d'admettre qu'il ne possède pas une telle preuve. Alors que le juge est sur le point de mettre un terme au procès, Désirée Duplaisir apparaît soudainement au banc des témoins, apportant avec elle l'Urne sacrée, qu'elle a trouvé dans un sac à l'agence de Moissat. Mais Godot rétorque que Désirée pourrait très bien mentir pour couvrir son mari: il n'y a aucune preuve qu'elle a vraiment trouvé l'Urne chez Moissat. Cependant, Wright intervient et dit qu'il suffit simplement de relever les empreintes sur l'Urne. Moissat ricane et fait remarquer que puisqu'il gardait l'Urne, il serait naturel que ses empreintes se trouvent dessus, et que de toute façon il porte toujours des gants. Mais Wright répond que les empreintes digitales sont les siennes, laissées la veille alors qu'il essayait d'inspecter le sac. Godot répond qu'il aurait pu laisser ces empreintes digitales à un être moment, mais Wright lui rappelle qu'Andréa Landry astiquait régulièrement l'Urne, effaçant toutes les empreintes antérieures au vol.
Le juge est sur le point de demander l'analyse des empreintes, mais Moissat éclate de rire, avouant qu'il est le véritable DeMasque. Le juge de rendre son verdict, mais Henri l'en empêche, insistant sur le fait qu'il est le vrai coupable. Godot l'autorise à témoigner.
Henri soutient qu'il est le vrai DeMasque. Il ajoute qu'il n'a aucun alibi pour le vol. Mais Wright rétorque que son portefeuille, trouvé à KB Sécurité à l'heure du délit, est la preuve qu'il n'a pas pu voler l'Urne. Il explique que Henri a du faire tomber son portefeuille en sortant sa clé magnétique pour entrer dans le bureau du PDG, où l'attendait son maître chanteur, comme le prouve la lettre de chantage. Enfin, il affirme que Paul Defès peut corroborer ses dires.
Godot dit qu'il n'a pas réussi à contacter le PDG de KB Sécurité, un dénommé Ken Bullard, mais doit admettre que la clé magnétique d'Henri a bien été utilisée à 1h du matin pour rentrer dans le bureau du PDG, et qu'il ne peut par conséquent pas être DeMasque. Le juge déclare Henri non coupable et lève la séance.
13 octobre, 14h24[]
Dans la salle des accusés, Wright est remercié par Désirée devant Maya, ce qui ne plait pas du tout à Pearl. Maya remercie également Désirée pour avoir retrouvé et amené l'Urne sacrée au tribunal. Cependant, Henri a toujours l'air morose. Soudain, Godot apparait et annonce que le PDG de KB, Ken Bullard, a été retrouvé mort dans son bureau à l'aube. L'heure présumée du meurtre: le 12 octobre à 1h du matin, autrement dit au moment où Henri se trouvait sur les lieux. Henri va donc retourner en prison, pour un chef d'inculpation bien plus grave: le meurtre de Bullard.
Seconde enquête[]
13 octobre, 15h02[]
Au cabinet d'avocat, Pearl annonce qu'elle va ramener l'Urne sacrée au village Kurain, tandis que Maya et Wright décident d'enquêter sur le meurtre de Bullard. Maya dit à Wright que l'Urne sacrée est différente d'avant: l'inscription est devenue "AMI" à la place de "IAM" et il y a des tâches roses sur l'Urne.
Dans l'entrepôt du sous-sol des Galeries de France, Wright annonce à Landry que l'Urne a été retrouvée. Celle-ci semble vraiment rassurée, mais lorsque Wright parle du fait que l'Urne retrouvée semble différente de l'Urne originale, un verrou-psyché apparait.
Maya et Wright vont ensuite chez Henri pour aller voir Désirée, qui culpabilise d'avoir contribué à rendre Henri suspect et qui implore Wright d'aider son mari. Elle leur révèle qu'elle est tombée amoureuse d'Henri car celui ci l'a sauvée alors qu'elle était prise en otage par deux voleurs. Elle leur indique où se trouve KB sécurité. Désirée ne semble pas au courant que son mari ne travaille plus chez KB.
Wright et Maya se rendant donc à KB sécurité. Arrivés dans le bureau du PDG, ils tombent sur Dick Tektiv, qui est prêt à les aider. Il leur donne le rapport d'autopsie et leur révèle que le corps était caché dans le coffre. Dans la pièce, ils trouvent un bouton d'alarme, relié à la salle de surveillance de l'entreprise et un classeur contenant des informations précises sur les casses de DeMasque ainsi qu'une liste des objets volés associés à des valeurs en euros.
En allant à la salle de surveillance au sous-sol, ils tombent sur Paul Defès, à son poste. Defès leur révèle que Henri s'est fait licencier de la boite il y a un an. Lorsque Wright évoque la nuit du crime, un verrou-psyché apparait. Defès maintient qu'il était bien à son poste, mais Wright lui fait remarquer qu'à une heure du matin, heure à laquelle l'assassin s'est introduit dans le bureau du PDG, Defès était en train de ramasser le portefeuille d'Henri, au premier étage du bâtiment. Defès, qui sait qu'il aurait pu sauver son patron, craque complètement et fond en larmes. Wright décide alors de le questionner à propos de l'alarme, et en consultant le registre, Defès se rend compte que celle-ci a été sonnée au moment du crime.
Maya et Wright vont ensuite rendre visite à Henri au centre de détention. Wright exige qu'Henri lui dise enfin la vérité. Henri explique que la nuit du crime, il s'est rendu à KB comme demandé par la lettre de chantage. Il a frappé à la porte du bureau du PDG mais personne n'a répondu, il a donc utilisé sa clé magnétique pour entrer. En entrant dans le bureau, il a vu une silhouette, puis s'est fait assommer d'un gros coup sur la tête. Lorsqu'il s'est réveillé, il a vu le corps de Bullard, et, terrifié à l'idée d'être accusé, il l'a caché dans le coffre-fort. Bien qu'il reconnait ne pas avoir volé l'Urne, Henri maintient être le vrai DeMasque. Il explique que lors de son premier casse, il a caché son costume de DeMasque dans une poubelle et a enfilé son uniforme de garde pour passer inaperçu. Mais son costume a été trouvé par Moissat, et peu après, Henri a commencé à recevoir des lettres de chantage lui demandant de voler des œuvres d'art accompagnées d'instructions détaillées lui expliquant comment procéder. Henri déposait les œuvres dans un coffre et recevait de l'argent en échange. Il explique qu'il s'est rendu à la police la veille car s'il s'était fait condamner pour le vol, cela lui aurait donné un alibi pour le meurtre.
Pearl fait alors son apparition, rapportant l'Urne sacrée qui s'avère être authentique. Cependant, les tâches roses sur l'Urne sont de la peinture et sont très récentes. Maya et Pearl demandent à Wright d'enquêter sur le sujet.
De retour à l'entrepôt des Galeries de France, Wright, Maya et Pearl se rendent compte que la boîte de l'Urne est également couverte de la même peinture rose. De plus, les traces de peinture situées à côté de l'entrée de la réserve ont la même forme que la boîte. Wright en profite pour reparler à Landry du fait que l'Urne semble différente. Landry rétorque que l'Urne présentée au procès n'était peut être pas authentique, mais Wright lui répond qu'elle a été vérifiée au village Kurain. Il utilise l'affiche de l'expo pour prouver que l'Urne a été brisée récemment, et devine que le coffre a du tomber dans les traces de peinture. Landry confesse alors avoir brisé l'Urne en trébuchant sur un pot de peinture. Elle a alors recollé les morceaux, puis caché les traces de peinture à l'aide de la statue d'Ami Fey. Cependant, ce n'est pas elle qui a déplacé la statue une nouvelle fois.
Procès, seconde session[]
14 octobre, 9h41[]
Dans la salle des accusés, Maya explique à Wright qu'une foule s'est déplacée pour assister au procès de Moissat, accusé d'être Mask☆DeMasque, et qui se déroule dans la salle d'audience d'à côté. Pendant ce temps, Henri essaie désespérément d'attirer leur attention. Wright annonce à Maya que ce procès sera une course contre-la-montre.
14 octobre, 10h[]
Le procès démarre, et le juge se charge du résumé introductif. Godot souhaite que son premier témoin soit l'accusé lui-même, Henri Duplaisir. Se souvenant que Mia avait fait le choix de lui faire confiance 5 ans auparavant, Wright accepte.
Henri explique qu'il est allé à KB vers l'heure du crime car une lettre de chantage lui demandait de s'y rendre avec de l'argent. Mais il dit qu'il n'a rien amené car d'après lui, son maître chanteur, Ken Bullard, n'avait aucun moyen de pression sur lui. Mais lorsque Wright lui demande pourquoi il a été licencié de KB, Henri révèle qu'il avait vendu des secrets d'entreprise afin de récupérer beaucoup d'argent pour sa femme. Par conséquent, Bullard pouvait menacer Henri de tout révéler à Désirée, qui a horreur des malfrats.
Godot, satisfait, fait remarquer que cela donne un mobile clair à Henri. Il demande à ce dernier d'expliquer ce qu'il s'est passé dans le bureau du PDG.
Henri témoigne que lorsqu'il est entré dans la pièce, il a reçu un coup sur le front et s'est évanoui. Il révèle également qu'il était venu habillé en DeMasque. A son réveil, il a découvert le cadavre de Bullard. Terrorisé à l'idée d'être accusé du meurtre, il a caché le corps dans le coffre-fort, ce qui lui a pris 10 bonnes minutes à cause de son costume. Wright fait alors remarquer que si Henri était le meurtrier, il est étrange qu'il soit resté autant de temps sur les lieux du crime alors que l'alarme avait été déclenchée et qu'un agent était censé débarquer, ce que Henri ne pouvait ignorer puisqu'il travaillait auparavant à KB. Pour Wright, cela prouve qu'Henri était inconscient lorsque l'alarme a été déclenchée. Godot rétorque que Bullard aurait très bien pu être la personne ayant déclenché l'alarme, mais Wright répond qu'aucune empreinte n'a été trouvée sur le bouton. Il explique qu'une troisième personne, le véritable assassin, a appuyé sur le bouton pour que la sécurité rapplique et arrête Henri.
Ainsi, le véritable assassin était au courant qu'Henri était le véritable DeMasque et savait qu'il devait se rendre à KB cette nuit là. Pour Wright, il ne peut s'agir que de Matt Moissat. Ce dernier a fait exprès de se faire condamner pour le vol de l'Urne sacrée afin d'avoir un alibi pour le meurtre de Bullard. Godot fait remarquer qu'amener Moissat dans ce procès requiert d'interrompre son procès actuel, ce qui peut avoir de graves conséquences si les accusations ne sont pas fondées. Wright a soudain l'impression d'entendre la voix de Mia. Il n'hésite pas et demande une suspension d'audience, accordée par le juge.
14 octobre, 11h58[]
Dans la salle d'audience n°5, le procès de Moissat est sur le point de se terminer sur une victoire de l'accusation menée par Victor Boulay, mais Wright intervient juste avant le verdict du juge et parvient à interrompre le procès.
14 octobre, 12h14[]
Dans la salle des accusés, Désirée et Maya font remarquer à Wright qu'il n'y a aucune preuve contre Moissat, qu'il n'a aucun mobile, et que de plus, il a un alibi pour le meurtre.
14 octobre 12h21[]
Le procès reprend, et Moissat témoigne à propos de son alibi. Il explique qu'au moment du crime, il volait l'Urne aux Galeries de France, comme le prouve la photo de la caméra de surveillance. Mais Wright rétorque que la photo ne concorde pas avec l'état de la pièce la nuit du meurtre: on devrait voir la statue d'Ami Fey cachant les tâches de peinture. D'après Wright, seul Moissat, présent dans l'entrepôt cette soirée-là, aurait pu déplacer la statue. Wright comprend que la photo montrant DeMasque volant l'Urne sacrée a été prise plusieurs jours avant. Mais entre temps, la statue d'Ami Fey a été placée sur les traces de peinture, dévoilant directement la supercherie. Moissat a donc été obligé de déplacer la statue pour que l'état de l'entrepôt la nuit du meurtre soit cohérent avec la photo.
Moissat répond que les données de la caméra stipulent que la photo a été prise à au moment du meurtre, mais Wright rétorque que le logiciel est de sa création et qu'il a très bien pu falsifier les données. Godot fait remarquer que cela n'est qu'une possibilité et demande à Moissat de parler de son plan plus en détail.
Moissat explique que l'Urne était stockée hors de portée et que par conséquent, il ne l'a jamais vue avant le 12 octobre à 1h. Mais Wright utilise la carte de visite, sur laquelle Moissat fait référence à "l'urne mouchetée", pour prouver que Moissat a forcément vu l'Urne entre le moment où elle a été envoyée aux Galeries de France et au moment où il a écrit la carte. En effet, l'Urne n'est devenue "mouchetée" qu'à partir du moment où Landry l'a fait tombée dans la peinture. Cela montre que Moissat a déjà aperçu l'Urne, vraisemblablement au moment où il s'est laissé prendre en photo par la caméra de surveillance.
Cependant, Godot fait remarquer que Moissat n'a aucun mobile. Au contraire, le mobile dHenri est évident.
Moissat déclare qu'il n'a aucun lien avec la victime. Selon lui, Bullard se serait trompé dans l'identité de DeMasque et aurait fait chanter Henri. Ce dernier se prenant pour DeMasque, il aurait assassiné Bullard pour éviter que son secret ne soit révélé. Mais Wright objecte en disant que la lettre de chantage n'était pas adressée à Henri. En effet, le diamant rouge mentionné dans la lettre ne correspond pas à un objet volé par DeMasque, mais au bijou reçu par Moissat pour avoir rendu le quatrième objet. La personne que faisant chanter Bullard était donc en réalité Moissat. Lorsque Godot questionne Wright quant à "l'identité" que Bullard menaçait de révéler, Wright explique que Moissat était également un maître-chanteur et faisait chanter Henri. C'est lui qui envoyait les plans qu'exécutait Henri. Il avait deviné qu'Henri était l'auteur du premier casse en trouvant le costume de DeMasque dans la poubelle.
Le juge est sur le point de rendre son verdict, mais Godot fait remarquer qu'il manque la preuve que Moissat se trouvait bel et bien aux locaux de KB la nuit du crime, preuve que Wright ne peut apporter. Godot refuse que Moissat témoigne une nouvelle fois. Ainsi, ce dernier est sur le point de se faire renvoyer dans son procès d'origine, où il sera condamné pour le vol de l'Urne sacrée et sera par conséquent innocenté pour le meurtre de Bullard. Mais, alors que le juge est sur le point de renvoyer Moissat, Mia intervient, invoquée par Maya. Elle rappelle au juge que Moissat a fait un certain nombre de remarques après son dernier témoignage, sur lesquelles la défense a le droit de réaliser un contre-interrogatoire. Etrangement, Godot ne s'y oppose pas.
C'est le dernier témoignage de Moissat, et Wright n'a qu'une seule chance de pointer du doigt une contradiction. Moissat raconte qu'il a préparé la photo en avance car il avait autre chose à faire le jour du vol. Il pense qu'Henri est le vrai coupable, car il était présent sur les lieux comme l'atteste son portefeuille et la clé magnétique. De plus, l'alarme a été déclenchée, mais pas par la victime, car aucune empreinte n'a été retrouvée. Selon Moissat, seul le tueur a pu la déclencher, et Henri n'a pas laissé d'empreinte car il portait son costume de DeMasque. Enfin, Bullard s'est simplement trompé de couleur dans sa lettre de chantage.
Wright assène alors le coup fatal en rappelant qu'Henri n'a jamais parlé du fait qu'il portait le costume de DeMasque à KB avant ce matin, dans un procès auquel Moissat n'a pas pu assister puisqu'il était au sien. Ainsi, Moissat ne peut être au courant de ce fait que parce qu'il l'a vu de ses propres yeux, en allant tuer Bullard à KB. Moissat, vaincu pour de bon, éclate d'un rire dément. Henri intervient pour rappeler à la cour qu'en vertu du Non bis in idem, il ne peut pas être déclaré coupable d'être DeMasque car il a déjà été jugé. Le juge l'innocente également pour le meurtre de Bullard.
14 octobre, 15h35[]
Dans la salle des accusés, Wright et Mia parlent de l'avenir de Maya. De son côté, bien qu'il soit content d'avoir été acquitté, Henri redoute plus que tout la réaction de sa femme. Maya et Wright essaient de le rassurer, lorsque Désirée apparait. Contre tout attente, celle-ci est fière que son mari soit le vrai DeMasque. Les époux remercient chaleureusement Wright.